Faut le savoir

En ce début d'année 2007 on entend beaucoup parler de l'adoption future des outils collaboratifs du web "2.0" (blogs, wikis, rss, tags,...) en entreprise. Je suis le premier convaincu de la nécessité d'utiliser de tels outils pour :

• accélerer la circulation des informations entre départements, services, équipes, ou usines (blogs, rss)
• favoriser l'expression de points de vue (blogs)
• travailler sur des documents partagés (wikis)
• favoriser la "découvrabilité" des informations (tags et rss)

Quels sont les freins et les facteurs favorables ? Dion Hinchcliffe fait 10 prévisions pour 2007.

• inadequate enterprise context : mettre en place de tels outils dans une entreprise très bureaucratique et hiérarchisée sera difficile voire impossible.
• loss of central control : risque de manque de cohérence.
• existing user habits : les gens n'aiment pas changer leurs habitudes acquises après de nombreuses années.
• hype : mettre du web 2.0 à toutes les sauces serait contreproductif (mais on en est loin...).

Du côté des éléments moteurs :

• easier to use : quand poster un billet devient aussi facile que rédiger un email ça m'intéresse...
• enterprise information becomes discoverable : à l'heure actuelle 99 % des informations intéressantes de l'entreprise sont très difficiles à découvrir
• higher productivity and knowledge retention

Faire entrer le web (le vrai, celui de Tim Berners Lee, celui qui est autant affaire de lecture que d'écriture) dans les entreprises nécessitera de réapprendre aux gens la notion d'hypertexte, de shortcuts (étonnamment peu utilisés dans les entreprises), de non linéarité, de réseau. Et qu'on arrête de s'envoyer des pièces jointes dans le but d'y faire des modifications en groupe, c'est un cauchemar !

Par Martin Tuomey

Ce cliché dégage une puissance que j'ai du mal à décrire. Magnifique. Repéré grace au tag saveme10 sur Flickr.

Via pointblog je viens de voir le site de David Cameron. Cameron a 40 ans (et vous pensiez que Sarkozy ou Hollande étaient plutôt jeunes...) et son site comporte toute la panoplie web2 :

• le sigle BETA
• le nuage de tags
• les boutons à ajouter à votre site
• les fil RSS (à venir)
• le video podcast
• les widgets à ajouter à votre site

Google reader est un service qui permet de recevoir les nouveautés (nouveaux articles de blogs, nouvelles photos de tel ou tel site, etc...) dans un même espace plutôt que devoir aller vérifier "manuellement" chaque site web qu'on souhaite suivre. En somme c'est un aggrégateur de flux RSS.

Google vient de faire un sérieux pas en avant sur ce service. Je vous invite à lire l'article de Techcrunch France sur le sujet.

Selon moi l'innovation la plus intéressante consiste à pouvoir classer ses flux dans plusieurs catégories (comme des tags) et à pouvoir partager certains items (billets, photos, ...tout ce qui passe par le RSS) en un click et y associer un flux RSS.

Je teste et ça me semble vraiment intéressant. Au point de me faire quitter Bloglines ???

Voici mes items partagés (monstrueux !) Voici le fil RSS qui va avec.

Think of Google Reader as your inbox for the web. When you check your email, you don't go to each of your friends' mailboxes to see if they sent you anything — you just check your inbox. Google Reader does the same thing for the Internet, by putting all the sites that interest you in one convenient location and indicating when something has been updated.

N'est ce pas une excellente définition de ce qu'est un aggrégateur de flux ?

Source

J'étais hier à la présentation de BlueKiwi par Groupe Reflect, Altaïde et Dassault Systèmes France (le client de la solution). Si vous ne connaissez pas, il s'agit d'une plateforme de blogs internes avec deux volets :

• des bloc-notes personnels ou de groupe
• un portail d'aggrégation des flux (nouveaux billets, contributeurs les plus actifs,..)

Le tout est très bien réalisé je trouve. La pompe est amorcée chez Dassault (division vente).

Quelques points que j'ai noté :

• l’appui fort de la direction, qui porte le projet
• on ne supprime aucun billet
• une tendance à l’autorégulation

En ce qui concerne l’appli en elle même :

• grande clarté des interfaces
• la gestion des identités des commentateurs simplifiée (car on est sur intranet donc une seule identification)
• la possibilité de mixer mode “privé” et public pour les billets
• les possibilités d’exploration du corpus de la “kiwisphère” (par tag, auteur, date, et mix de plusieurs paramètres).

Pas de copies d'écran à vous montrer mais je trouve qu'ils ont pris ce qui il y de très pertinent dans le web des deux dernières années (blogs, tags, rss, rétroliens, syndication,etc...) pour en faire quelquechose de pas trop surchargé. J'ai été agréablement surpris. Pour ceux qui s'intéressent au moteurs de blog sachez que c'est wordpress qui turbine derrière.

C'est la question que s'est posé Shel (et il est pas le seul). Pourquoi les innovations présentes sur le web (RSS, blogs, wikis, Ajax, tags,...) sont elles si longues à émerger sur les intranets ?

Quelques pistes :

• les départements informatique ont investi tellement dans les outils actuels (je veux dire ceux qui ont été achetés début 2000...) qu'ils ont du mal à remettre en question leurs choix et à changer de direction.
• les IT staffs (j'arrive pas à traduire) ont peu conscience de ce qui se passe sur le web. Pour eux Ajax est uniquement une marque de détergent.
• les responsables communication pensent que tout va bien. Pourquoi changer ?
• les responsables communication n'ont pas conscience des bouleversements d'internet et même s'ils étaient "diggés" ils ne sauraient pas ce que ça signifie...
• tous les efforts mis sur les intranets n'ont pas eu beaucoup de résultats jusqu'ici. Pourquoi redoubler d'effort et chercher d'autres solutions ?
• les sociétés tentent de maintenir un modèle de "contrôle et commandement" (command-and-control). Il est absurde de donner du contrôle aux employés dans le choix de ce qui est publié.

Crédit photo : Pfly

Voici comment un ergonome peut améliorer la clarté visuelle d'une page produit. Je trouve génial d'en faire profiter les internautes. Bravo Damien Anfroy ! Un exemple typique de ce que peut être l'information design.

Merci aussi à Ziki.com pour m'avoir mis sur la piste de Damien.

Lorsque les tags s'animent ça donne un clip assez réussi. A voir ici.

(via Coax)

Voila encore un titre dont j'ai le secret, que les non geeks me pardonnent.
Yahoo a mis en ligne sa gallerie d'applications (services web comportant une API, c'est à dire capables de partager leurs données avec d'autres applications). En on trouve le désormais classique nuage de mots-clés. Une innovation à noter : on peut affiner la plage de temps pour ne voir par exemple que les mots-clés récents ou bien les mots-clé champions éternels).

J'en ai déja parlé sur faut le savoir (il y a longtemps) : il existe un tag qui donne des photos d'objets ressemblant étrangement à des visages humains ou animaux (voir ci-dessous).
Crédit photo

Je viens de lire un article de Marieke Guy et Emma Tonkin à propos des tags. Si vous n'êtes pas enclins à vous jeter dessus pour en lire les 14 pages vous pouvez au moins trouver ci-dessous quelques idées, constats présentés, qui ont attiré mon attention. Les personnes qui "pratiquent" des sites comme Flickr et del.icio.us seront à l'aise avec les idées ci-dessous.

• reproches souvent fait aux tags = imprécis, trop personnalisés, inexacts.
• certains utilisateurs font des phrases avec plusieurs mot-clés. Ceci n'est pas pris en compte par les systèmes, qui autorisent dans leur grande majorité des tags en un seul mot.
• problème des homonymes et des synonymes. On renseigne le mot "chandelle" et les autres utilisateurs cherchent "bougie". ll faudrait trouver tous les synonymes possibles d'un mot pour être sûr de bien renseigner les mots-clés.
• certains mots n'ont pas le même sens selon la langue (son-fils en anglais, son-bruit en français, son-sont en espagnol)
• certains tags ont un sens uniquement pour la personne qui les produit
• il existe au cours du temps une certaine tendance à l'uniformisation du lexique. Les tags persos (appartenant à un seul utilisateur : LaMaisonDePapyRené) représentent moins de 15% des tags.
• antagonisme entre la nécessité d'uniformiser les pratiques et l'impossibilité de le faire complètement. La diversité est à la fois une richesse et un obstacle à l'ordre, même si des "patterns" lexicaux apparaissent.
• les tags obeissent à deux donneurs d'ordre contradictoires : la classification personnelle et la classification collective. En ce qui me concerne je classifie plutôt pour moi avec del.icio.us et plutôt pour la collectivité avec flickr (j'ai beaucoup plus de liens delicious -1171 à ce jour- que de photos flickr).
• la façon dont les gens utilisent les tags pour chercher du contenu est encore assez méconnue (en cours d'étude)

Il faut aider les utilisateurs à trouver des tags pertinents. Cela peut passer par une liste de questions à se poser lorsqu'on doit créer la métadonnée :

• quel sujet/thème
• quel type de média (son, podcast, vidéo, texte, image, photo, présentation) ?
• quelle langue ?
• quelle émotion cela suscite-t-il (fun, sad, interesting,...)
• l'année
• le pays

Le choix des tags est un moyen de donner de la méta-information ayant le plus de pertinence possible. Dans certains cas il est intéressant de préciser le pays, dans d'autres non.

Pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'y être vous pouvez vous délecter de quelques photos de la fête des lumières de Lyon.

Je ne surprendrai personne en annonçant que la force d'un réseau croit avec le nombre de ses éléments constitutifs. C'est la fameuse loi de Metcalfe.
Plein de gens connectés autour d'un même espace virtuel (ou même réel) c'est bien. Par exemple nous sommes tous (ou presque) en capacités de nous contacter par téléphone portable. Idem pour l'email. Mais ça commence à se corser pour la messagerie instantané. Certains sont sur Yahoo, d'autres sur MSN, d'autres sur Jabber, etc.
Lorsque le nombre de réseaux augmente, si on veut maintenir une bonne efficacité :

• il faut contrer cette inflation du nombre de réseaux (selection "naturelle" qui fait disparaître ceux qui n'intéressent personne, si tout le monde vend et achète sur ebay on trouve davantage de choses, cercle vertueux)
• il faut créer des comptes d'utilisateur dans plusieurs réseaux "concurrents" (msn, yahoo, AIM, etc... delicious, blogmarks, amazon, fnac, forum auto1, forum auto2).
  

Vous ne serez pas étonné d'apprendre que l'ergonomie et la prise en compte des besoins utilisateurs (je fais dans la redondance là) facilite grandement la sélection. Ainsi le site de photos flickr (magnifiquement conçu) a précipité beaucoup de ses concurrents dans l'oubli (voir pourquoi flickr marche aussi bien).

A force de créer des nouveaux sites sociaux toutes les deux minutes (voir ehub) J'en viens à l'idée principale de ce billet. Le web, où tout le monde est libre, est un foutoir immense qui est long à s'organiser.

Hors sujet (quoi que)

Je veux aller skier ce week-end une journée. Je suis presque sûr que dans mon voisinage il y a des paires de skis qui dorment au fond d'un garage. Je suis prêt à payer 5 ou 10 euros à mon voisin (au lieu de 15 ou 20 à un loueur de ski) pour qu'il me les prête. Aucun site web ne permet ça pour l'instant. L'avenir du web est, entre autres, dans les "réseaux sociaux locaux". La (ré)conciliation du virtuel avec le réel. C'est pour cette raison que Frappr est une bonne idée (mais à l'échelle d'une ville ou d'un département). D'ailleurs Frappr vient de lancer une version "local".

Fin du hors sujet.

C'est bien beau tout ça mais tout le monde dégaine en même temps. On finit par avoir des comptes utilisateurs de partout (google essaie de fédérer tout le monde mais c'est pas aussi simple, surtout si vous n'habitez pas Mountain View pour les applications locales). J'ai essayé les sites Ketady, gootza. Tous ne sont pas toujours exemplaires en termes d'ergonomie et le nombre d'inscrits est faible. Concernant les sites de question/réponses les américains sont un peu en avance là dessus. Je pense notamment au site ask.metafilter qui permet de poser n'importe quelle question une fois par semaine pour 5 $ par an. Essayez, posez une question et vous aurez 10 réponses dont au moins une ou deux assez pertinente. Je ne connais pas d'équivalent convainquant en version francophone.
Vivement que le paysage se décante. Il faut attendre l'effet de parc (quand tout les autres sont sur VHS vous abandonnez votre Betamax). Ca rappelle le début du vingtième siècle où des dizaines de constructeurs automobiles se faisaient concurrence. Seuls les plus costauds (?) sont restés.

Les domaines où ça foisonne actuellement (vous me pardonnerez je n'ai pas mis les liens) avec tags et tout le tremblement :

• la vidéo en ligne (youtube, vimeo, ourmedia)
• la musique (LastFM)
• les signets (del.icio.us, blogmarks)
• les recommendations (ciao, riffs)
• les questions (askmetafilter, ketady)
• les résolutions de l'année (43 things)
• les produits culturels (listal, reader2,...)

Au secours. Aidez moi. Yen a trop. La preuve (Emily Chang en a recensé plus de 350, and growing...comme on dit).

N'oublions pas que le temps de l'internaute n'est pas extensible à l'infini. Gérer plus de dix comptes utilisateur et participer prends beaucoup de temps. Si chacun y va de sa petite application sociale on va pas s'en sortir...

Vous allez commencer à me trouver lourd à parler tout le temps de del.icio.us. Et pourtant, c'est quand même un bel outil non ?

1. Save site found using multiple computers (home and school) to one resource.

2. Access your bookmarks anywhere you have web access.

3. Continue to access your bookmarks even when your computer crashes or you get a new computer.

4. Share web sites with your students or peers.

5. Search your bookmarks by keywords and tags.

6. Use related tags to narrow or extend your searches.

7. Display your saved web site links by category.

8. Learn about new sites from your other del.icio.us users.

9. Subscribe to other users’ del.icio.us bookmarks.

10. Check out recently posted and popular sites.

(via David Muir, fichier pdf de 284 Ko)

Thomas Fuchs dévoile un projet de digital assets management (gestion de documents numériques) pour l'entreprise. Quelques caractéristiques de Fluxiom.

• Upload/Manage/Preview/Download digital media files and documents from any browser and platform (IE, Firefox/Mozilla, Safari and others)
• User-definable tags for categorizing, plus realtime tag filtering and RSS feeds for tag filters (like “inform me of any changes for assets tagged as ‘Marketing’ and ‘Logos’”)
• Freely zoomable “thumbnail” view and full-screen previews
• Realtime searching in metadata and inside files and documents (indexed fulltext search for things like PDF, DOC, and so on)
• Share assets with others using automatically generated .ZIP download packages (so you don’t have to send those 50MB emails)
• Uploads are presented with a progress bar plus you can continue to work in the application while doing an upload
• Supports more than 100 file formats, color profiles, EPS crop marks, plus some more “professional” features

Depuis quelques heures le buzz est lancé. Déja 42 48 bookmarks dans delicious.

Olivier se plaint d'un bouton de validation pas assez mis en évidence. Bon quand est ce que je monte (l'idée n'est pas nouvelle parmis mes connaissances d'amis ergonomes) un site où les internautes publient des copies d'écrans de mauvais examples d'ergonomie ? Mais...n'y aurait il pas un groupe ou un tag sur flickr qui ferait ça ? Bon pour l'instant j'ai trouvé ça et ça, et ça...

Il semble qu'Amazon se lance dans l'utilisation des mots-clés.

Signalé par Read/Write web.

Dans les premières années de l'informatique il fallait tout coder à la main (en langage binaire). Puis vinrent les langages de programmation. Puis les systèmes d'exploitation (MS-DOS par exemple), puis l'interface graphique (Apple - 1984 si je ne me trompe pas) qui permet de s'affranchir de la frappe de code, puis les assistants qui vous guident pas à pas (quand ils ne font pas tout en auto). En matière de web on aussi fait un gros chemin. On est passé par le codage HTML à papa (années 90) puis par les editeurs wysiwyg.

Désormais on peut travailler à même le web et agencer des processus complexes (identification d'un utilisateur, création d'un compte, gestion des alertes, gestion de tags, alimentation de contenus par l'utilisateur) grâce à Ning. Il (ou elle, après tout...allez savoir) permet de créer des services web sociaux (basés sur la contribution individuelle de chaque visiteur) à partir de templates, de briques toutes faites. J'ai testé la fonction petite annonces. C'est excellent (c'est surtout mieux pensé que la plupart des sites "locaux", de petites annonces par exemple, souvent moches, pleins de pubs, pas toujours ergonomiques).

Je cite LifeHacker qui cite Wired à propos des bonnes pratiques en matière de tagging. Ca complète mes idées déja mise à dispo ici.

Reader 2 est un site commis je pense par les mêmes loustics qui ont fait Myprogs. Au programme : dressez la liste des livres de votre bibliothèque. On y trouve tout ce qui fait un site web 2.0 digne de ce nom :

• tags
• fils RSS (pour chaque tag et chaque auteur, chaque utilisateur et bien plus encore...)
• interfaçage avec l'API d'Amazon (si mon frère me lit il va fuir de ce blog à tout jamais, il connait tout juste Amazon, le site, pas le fleuve)
• social

Ajoutez à cela une ergonomie bien pensée et un design sobre mais agréable et efficace.

Disclaimer : je ne suis pas affilié à ces sites.

Tiens, si vous voulez voir la liste des programmes que j'affectionne c'est là. Pour les livres on va attendre un peu quand même...

Promis, après ce billet j'arrête de vous faire ch embêter avec les tags. edit (17/08/2005) : grâce aux conseils d'Alex et S.F. j'ai pû intégrer les tags avec la feuille de style de Stephane Sulikowski.

Une petite recherche sur a2b permet de localiser les sites web (notamment blogs) par latitude et longitude. On peut utiliser maporama pour connaître les latitude et longitude d'une adresse. Voici les instructions pour indexer son site.

Tags technorati: a2b

Après avoir cherché, en vain, un bookmarklet pour gérer les tags technorati avec Dotclear j'ai dû "hacker" un bookmarklet trouvé ici.
Pour mes lecteurs qui ne connaissent pas le principe de technorati : technorati est un site qui indexe les billets des blogs par des mots clés (tags). Il suffit de placer un code dans son billet et de pinguer le site de technorati. Besoin d'aide supplémentaire ? Si ça peut intéresser d'autres utilisateurs voici la procédure :
Glissez ce Technorati bookmarklet dans votre barre de liens (près du lien "nouveau billet sur mon blog" par exemple...).

• Lors de l'écriture d'un billet cliquez sur le bookmarklet sus-mentionné (j'aime bien utiliser cette expression, ça me donne un petit côté gendarmerie nationale qui me plait). Suivez les instructions.

• Pinguez technorati (http://www.technorati.com/ping/?url=http://www.votreblog.com) de temps en temps (manuellement, mais une procédure auto existe je crois).

• Pour vérifier que technorati a bien pris en compte votre tag il suffit d'aller voir la page de tag. Par exemple j'ai tagué un billet avec "ergonomie" il y a quelques minutes et technorati l'a bien pris en compte.

Où vous sentez vous le mieux ? Ici ou ici ?
Si vous optez pour le premier site c'est que vous ne comprenez pas que les gens ont besoin de simplicité. Vous allez me rétorquer ''oui, mais dans ce cas amazon est hors-jeu (interface loin d'être épurée au maximum)". Je vous répondrai qu'Amazon propose de très nombreux produits (vs un hébergement, pour les deux exemples ci dessus) et qu'il compense la surcharge des pages par une ergonomie très étudiée. N'oublions pas ce qui a fait le succès de google. Ne garder à l'écran que l'essentiel.
En tout cas c'est une parfaite illustration de le fond est plus important que la forme.

Tags technorati: ergonomie

ViaFlickrBlog on apprends que l'équipe de Flickr (qui, je crois, a fraîchement déménagé du Canada pour venir s'installer en Californie) nous a concocté de nouvelles fonctionnalités vraiment bien vues. Le clustering permet d'isoler des nuages de tags : utile pour affiner sa recherche ou "désambigüiser" certains tags (mais ça ne marche pas sur Nancy, ville et prénom, sans doute parce que le nombre de photos nancéennes est trop mineure en comparaison du nombre de photos du prénom). Avec le mot steel c'est vraiment impressionant!

Il y a également d'autres surprises. Vous n'avez qu'à visiter le blog de Flickr ou même syndiquer le flux d'infos (Atom,RDF).

Allez, je ne résiste pas : ils ont mis au point un algorithme qui remonte à la surface les meilleurs photos (basé sur une recette secrète : photos les plus commentées, mises en favorites par un grand nombre de personnes, etc...).

Comment réduire les effectifs de la fonction publique de façon cohérente ? Le blog "libéral ou social ?" pose la question, et fournit quelques pistes de réflexion etayées de sources (rapports et documents ministériels ou parlementaires). Je ne sais pas s'il y a vraiment trop de fonctionnaires en France, mais ce qui est sûr c'est qu'ils sont mal répartis (trop de monde occupé à des tâches de bureau là où un bon système informatique suffirait et pas assez dans les hopitaux, les écoles, etc...).

Et comme le dit le titre je fais d'une pierre deux coups : très mauvaise lisibilité du système de notation. Vivement une version de dotclear qui supporte totalement les tags (pour pouvoir inclure un billet dans deux catégories, sans avoir à tricher avec des plug-ins multicats...).

Voila qui me séduit. On entend de plus en plus parler de "grass-roots KM". Plutôt que d'imposer des grosses usines à gaz et de gérer les besoins de façon top-down il est temps de fournir des outils simples et ouverts, basés sur des standards (notamment ceux du W3C). Des outils que les gens s'approprient facilement car ils sont simples d'utilisation, ne nécessitent pas de formation (je me suis toujours dit qu'un bon logiciel était un logiciel dont on avait pas besoin d'ouvrir le manuel). Des outils que les gens utilisent parce qu'ils peuvent se les approprier de façon personnelle et les utiliser dans leur travail quotidien de façon la moins intrusive (ou "time-consuming") possible.

Le management des connaissances par la racine. Je pourrais pousser assez loin la métaphore botanique. Parler de terreau, d'eau, de pousse, de l'impossibilité a-priori de connaître l'évolution future de l'arbre. Mais ce soir je suis un peu fatigué. La fête du pain de Tendon (désolé pas de blog, pas site web, pas de tag technorati) a eu raison de mes forces.

PS : toute ressemblance avec des blogs, wikis, tags, fils RSS, ou social bookmarks n'est pas fortuite...

Billet inspiré par la lecture de ce document.

Photo

Pour créer facilement un album photo à partir de photos de flickr (tags ou utilisateurs pour ceux qui connaissent). Le résultat est rapide, sympathique, et peut s'envoyer par mail.

Visiblement le fonctionnement des tags échappe à certains utilisateurs de del.icio.us.

Par ici pour voir d'un coup d'oeil tous mes bookmarks à propos d'entreprise (et notamment de la question du e-learning, blogging, wiki et Knowledge management au sein de l'entreprise). Merci qui ?

Tim Yang propose ici un billet où il propose un certain nombre d'utilisations possibles pour la technologie RSS. Rappelons que le dénominateur commun de cette technologie c'est : va me chercher l'info ou préviens des changements d'une page, d'un produit,...

Pour ma part j'utilise beaucoup le RSS pour suivre les nouveaux posts sur les blogs, pour les actus (clubic, libé, nouvel obs, ZDnet). Je surveille également certains tags sur delicious, ainsi que les commentaires postés sur ce blog.