Il est difficile de stocker une information sur la base de sa valeur intrinsèque. Evidemment si un employé a collecté un ensemble de "bonnes pratiques" pour son travail il est intéressant qu'il les partage. Mais parfois, souvent même, il est des informations qui ne nous semblent pas utiles à l'instant t et qui peuvent l'être à l'instant t+1 à nous ou à quelqu'un d'autre, pour notre travail ou pour un autre. Les idées sont comme des nuages qui flottent dans l'air. Ils voyagent, vont, viennent, on les laisse passer et parfois on les saisit. Cette réflexion m'est inspirée par la lecture de cet article de David Weinberger (je vais finir par mettre des posters de lui dans ma chambre...) sur Knowledge Board :

Knowledge isn’t like a diamond. It’s more like a piece of twisted metal in a junkyard that suddenly takes on value because it happens to match the hole in your roof.


...d'où mon titre : l'information est la matière première de la connaissance. A l'état brut ce n'est pas plus utile qu'un bout de métal ou un granulé de plastique. Il faut pouvoir se l'approprier, la transformer, la remixer (concept extrêmement tendance en ce moment).